Les réflexions des Recherches curieuses de philosophiems Fond fr. 9107 se terminent par le XIXe chapitre « De la cause de l’entendement, de la Sagesse, de la raison et de la science » (mais dans la Table des chapitres «des causes de la raison de l’esprit et de la science»), les trois chapitre suivant sont des appendices, traitant - selon l’affirmation explicitée dans la Préface – des sujets n’ayant pu caser ailleurs . Le chapitre est du plus grand intérêt, car énonce brièvement une théorie de l’origine de la connaissance, par le souci de souligner la comparaison avec Descartes, déjà annoncé dans la Préface. Tout en reconnaissant la valeur de la philosophie cartésienne, il ne veut pas en devenir partisan pédant, mais il réclame l’héritage de la décision de l’approche critique pour explorer nouvelles routes philosophiques, au nom de la même liberté de pensée et de critique qu’il a revendiqué pour lui même. Selon l’auteur des Recherches, la connaissance humaine, c’est à dire l’accroissement modulaire d'expériences déterminées d'urgences matérielles, n’exige pas une différenciation catégorique de ses opérations et elle s’institue dans une faible et insignifiante ligne de partage de la connaissance, qui se produit en n’importe quel animal carnivore, tout en renonçant à se poser comme un effet de restructuration du réel et de transformation de la structure du savoir : Descartes est abandonné, il est déjà aux oubliettes.

Connaissance et mémoire dans "Les Recherches Curieuses de Philosophie"

BONICALZI, Francesca
2006-01-01

Abstract

Les réflexions des Recherches curieuses de philosophiems Fond fr. 9107 se terminent par le XIXe chapitre « De la cause de l’entendement, de la Sagesse, de la raison et de la science » (mais dans la Table des chapitres «des causes de la raison de l’esprit et de la science»), les trois chapitre suivant sont des appendices, traitant - selon l’affirmation explicitée dans la Préface – des sujets n’ayant pu caser ailleurs . Le chapitre est du plus grand intérêt, car énonce brièvement une théorie de l’origine de la connaissance, par le souci de souligner la comparaison avec Descartes, déjà annoncé dans la Préface. Tout en reconnaissant la valeur de la philosophie cartésienne, il ne veut pas en devenir partisan pédant, mais il réclame l’héritage de la décision de l’approche critique pour explorer nouvelles routes philosophiques, au nom de la même liberté de pensée et de critique qu’il a revendiqué pour lui même. Selon l’auteur des Recherches, la connaissance humaine, c’est à dire l’accroissement modulaire d'expériences déterminées d'urgences matérielles, n’exige pas une différenciation catégorique de ses opérations et elle s’institue dans une faible et insignifiante ligne de partage de la connaissance, qui se produit en n’importe quel animal carnivore, tout en renonçant à se poser comme un effet de restructuration du réel et de transformation de la structure du savoir : Descartes est abandonné, il est déjà aux oubliettes.
journal article - articolo
2006
Bonicalzi, Francesca
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